Le terme Cloud (nuage en anglais), … recouvre l’ensemble des solutions de stockage distant. En clair, vos données, au lieu d’être stockées sur vos disques durs ou mémoires, sont disponibles sur des serveurs distants et accessibles par internet. Les différents intervenants disposent à cet effet de gigantesques champs de serveurs de stockages appelés Datacenter. Le Cloud est aussi souvent appelé Cloud Computing ou Nuage Informatique.

Le Cloud présente ainsi des avantages indéniables pour ses utilisateurs, notamment les entreprises et les administrations tels que : une accessibilité sans limite (accès à toutes sortes d’équipements quelque soit le lieu géographique), un travail collaboratif optimisé, des coûts d’utilisation et de maintenance réduits et des données sécurisées.

Selon les dernières prévisions du cabinet Gartner, le marché mondial du Cloud qui était de 145,3 milliards de dollars en 2017, s’élèverait à 278,3 milliards de dollars en 2021. Cette estimation devrait être revue à la hausse au vu des nombreux investissements qui ont été réalisés pour pallier les impacts de la crise sanitaire mondiale que nous traversons.

Les grands acteurs internationaux de l’Internet et des datacenters se sont déjà positionnés sur le marché africain et à ce jour, on enregistre 80 datacenters en Afrique dont 40 en Afrique du Sud (environ 200 en France).

Le secteur du cloud en plein essor en Afrique

Force est de constater que nous assistons ces dernières années, au niveau des États Africains, à une accélération des constructions de datacenters nationaux ou encore de Cloud privé, financés par des bailleurs de fonds internationaux.

Le secteur privé africain n’est pas en reste. En effet, les opérateurs de téléphonie mobile et le secteur financier ont massivement investi dans le Cloud, même si les lois en matière de protection des données à caractère personnel ne sont pas toujours bien vulgarisées. De plus, le manque de compétences sur le sujet ne favorise pas son déploiement rapide sur le continent.

Suite à la survenue de la Covid-19, il est indéniable que toute entreprise doit d’ores et déjà penser à sa stratégie Cloud pour sa pérennité

La Covid-19 a clairement démontré que seules les entreprises qui avaient un bon niveau de maturité digitale ont traversé beaucoup plus sereinement cette crise mondiale sanitaire. Il a été donné de constater en situation de confinement, que le Cloud a permis à bon nombre d’entreprises de maintenir leur activité via le travail à distance et les processus internes digitalisés.

Ainsi, la définition et la mise en œuvre d’une stratégie Cloud est devenue fondamentale aujourd’hui pour toute organisation, à l’heure où le télétravail est défini comme le  « new normal » pour assurer la continuité de toutes activités.

Cette mise en œuvre nécessitera une expertise très technique afin d’être capable d’anticiper des problèmes de migrations de base (transfert basique des données dans le Cloud) ou encore d’accessibilité.

Également, cette démarche devra être soutenue par un pilotage proactif, minutieux et permanent des équipes et de l’exploitation.

D’autre part, il existe au plan local, des solutions pour accélérer et optimiser leur développement dans le Cloud. Selon TWENTY FIRST CONSULTING GROUP, l’un des experts desdites solutions en Côte d’Ivoire, les organisations africaines gagneraient à s’orienter résolument vers le Cloud pour :

–   optimiser leurs coûts, notamment les charges liées au système d’information ;

–  gagner en agilité en maximisant la gestion des capacités réellement utilisées ;

–   accélérer leur déploiement au plan géographique (urbain, national, sous-régional ou international).

En résumé, le Cloud a de beaux jours devant lui en Afrique. Toutefois, il est impératif que les pays africains alignent leurs réglementations plus particulièrement en matière de protection des données à caractère personnel aux normes internationales, et que les organisations africaines acceptent de se faire accompagner par de véritables experts dans leur démarche de Cloud computing.